NOIX ET GRAINES
UN CHOIX SAIN


Utiles à l'homme :
Les noix, les graines et les amandes sont des aliments très nourrissants et des plus faciles à cultiver. On peut les considérer comme un aliment complet du fait qu'elles contiennent généralement et en quantités suffisantes les éléments nutritifs et l'énergie dont nous avons besoin, grâce à leur teneur élevée en huiles et en lipides, protéines vitamines et minéraux.

Une culture facile :
Les arbres producteurs de noix et les plantes donnant des graines sont faciles à cultiver. Ils ne nécessitent pas beaucoup de soins. Certains se reproduisent à partir de graines, d'autres à partir de boutures (tiges, branches ou racines). Ils sont nombreux à pousser à l'état "sauvage" dans les pays insulaires, mais il arrive souvent hélas qu'ils soient détruits lors d'opérations de débroussaillage. Dans certaines régions, on pratique encore les méthodes traditionnelles de culture des arbres à noix. Certaines espèces prennent beaucoup de temps à parvenir à maturité, mais restent ensuite productives pendant de nombreuses années. Les grands arbres, comme le châtaigner tahitien, peuvent également ombrager les autres cultures du jardin. Les arbres à noix se révèlent particulièrement utiles du fait qu'ils résistent mieux aux intempéries et aux ravageurs que les autres types de plantes alimentaires.

Utilisations :
Les noix, graines et amandes se consomment crues ou cuites selon les variétés. Certaines sont riches en huile alimentaire, d'autres sont utilisées sous forme de farine.
Il existe de nombreuses graines que l'on peut consommer germées. Une fois germées, elles ont des propriétés nutritionnelles supérieures aux graines sèches. Les taux de vitamines et enzymes peuvent être multipliés plusieurs fois par la germination. Elles fournissent alors un complément alimentaire de choix.

Quelques noix et graines :
1. Graines du fruit à pain (Artocarpus edulis)
Les graines contenues dans le fruit de certaines variétés sont comestibles. - A consommer grillées ou bouillies.

2. Noix de bancoul (Aleurites moluccana)
Bonne source d'huile ; la noix grillée peut être servie comme en-cas ou entrer dans la confection de desserts, gâteaux et tartes.

3. Noix de cajou (Anacardium occidentale)
Bonne source d'huile, de protéines, de fer et de vitamines du groupe B ; à consommer grillée comme en-cas; entre aussi dans la confection de gâteaux, desserts.

4. Noix de coco (Cocos nucifera)
Riche en huile et en fibres entre dans la préparation d'aliments conditionnés : biscuits, gâteaux, pâtisseries ; délicieux en-cas frais ou râpé ; le lait qui en est exprimé est fréquemment utilisé avec les aliments océaniens notamment les tubercules et les légumes.

5. Noix anguleuse ou navelée (Barringtonia edulis)
Bonne source d'énergie ; cette noix se mange crue ou cuite et constitue un délicieux en-cas à donner aux enfants.

6. Amande du myrobolamier, amande du badamier, ou fruit de l'amandier des tropiques (Terminalia catappa)
La graine peut être consommée comme en-cas ou entrer dans la confection de gâteaux et de desserts.

7. Amande du noyer du Queensland (Macadamia integrifolia, M. tetraphylla)
Bonne source d'énergie; la noix se consomme crue ou grillée.

8. Noix du Pandanus (Pandanus tectorius, P. julianetii, P. conoideus, et autres espèces du même genre)
Excellente source d'énergie, les noix sont consommées crues, cuites, grillées ou fumées.

9. Graines de papaye (Carica papaya)
Graines très nutritives; extraites du fruit frais et hachées menues ou écrasées, elles agrémentent les salades.  

10. Arachide (Arachis hypogées)
Graine riche en protéines et vitamines; consommée grillée, elle constitue un excellent en-cas; peut être ajoutée aux soupes et ragoûts ; broyée, on peut l'incorporer aux gâteaux et desserts.

11. Noix de pili (Canarium sp.)
Excellente source d'énergie ; consommée crue, torréfiée ou grillée dans un four traditionnel. se conserve pendant de longues périodes.

12. Pépins de citrouille (Cucurbita maxima)
Bonne source d'huile ; cuits, frits et incorporés aux soupes, sauces, saveur de noisette.

13. Graines rouges (Adenanthera pavonina)
Intéressantes sur le plan alimentaire, les graines peuvent être mangées crues ou grillées et servies aux enfants comme en-cas.

14. Châtaigne tahitienne ou polynésienne (Inocarpus edulis)
Excellente source d'énergie ; à consommer bouillie ou rôtie dans un four traditionnel.

15. Pépins de pastèque (Citrullus vulgaris)
Pépins oléagineux et alimentaires ; peuvent être mangés crus ou incorporés broyés aux desserts, gâteaux et tartes.

16. Graines de baobab (Adansonia digitata)
Les graines se consomment grillées et on en tire une huile alimentaire. Elles sont enrobées d’une pulpe de couleur blanchâtre, tirant sur le jaune, ou le rose. On en fait une poudre, que l’on utilise dans les cocktails, ou que l’on mélange avec de l’eau fraîche.

 



Plantes à noix, graines et amandes


AMARANTHUS

Autres noms : amarante

 


Utilisations :
Les graines :
les graines sont consommées comme un grain de céréale.

Les feuilles peuvent être utilisées comme épinard.

Les formes présentant de grandes inflorescences rouge vif sont largement cultivées comme plante ornementale. On peut extraire un pigment rouge des inflorescences. Amaranthus cruentus est parfois utilisé comme aliment du bétail, mais seulement pour une petite part de la ration quotidienne car son utilisation est restreinte à cause de la teneur élevée en oxalate de calcium. Au Bénin, les plantes séchées sont brûlées pour faire de la potasse. Les usages à des fins médicinales sont nombreux. Les amarantes-légumes sont en général recommandées comme aliment sain ayant des propriétés médicinales pour les jeunes enfants, les mères allaitantes, et pour des patients ayant de la constipation, de la fièvre, des hémorragies, de l’anémie ou des problèmes aux reins. L’amarante est plutôt diurétique. Au Sénégal, les racines sont bouillies avec du miel comme laxatif pour les nourrissons. Au Ghana, l’eau issue de plantes macérées est utilisée comme lavement pour traiter les douleurs dans les membres. En Ethiopie, on utilise Amaranthus cruentus pour expulser le ténia. Au Soudan, les cendres des tiges sont utilisées comme pansement pour les plaies. Au Gabon, les feuilles chauffées ont été utilisées sur les tumeurs.

Culture :

 

Semis : semez les graines serées à 2mm de profondeur. Le sol doit être moite mais pas détrmpé et doit avoir une température de 22°. Temps de germination : 10 à 15 jours ; parfois plus.

En culture commerciale, l’amarante-légume est habituellement cultivée seule en plates-bandes. On la trouve aussi dans des systèmes de culture associée avec des plantes vivrières et dans les jardins de case. On compte 2500–3500 graines/g. Habituellement, on sème en pépinière à une densité de 3–10 g/m2 et on repique après 2–3 semaines. De cette manière, le producteur obtient 1000–1500 plants par m2 pour le repiquage. On pratique souvent une densité de plantation jusqu’à 180 plantes/m2 en vue d’une récolte par arrachage ou par coupe unique, ce qui donne le meilleur rendement. De plus fortes densités engendrent un auto-éclaircissage sans augmenter le rendement. Des essais au champ dans plusieurs pays ont démontré l’avantage d’un espacement plus grand, à environ 100 plantes/m2. Le rendement est alors un peu inférieur mais le besoin en main d’œuvre pour le repiquage est bien plus faible. Pendant la saison des pluies, on pratique une plantation très dense par précaution pour compenser les pertes causées par la pourriture des tiges due à Choanephora. Pour des récoltes répétées, une densité d’environ 20 plantes/m2 est préférable. Il est également possible de semer directement, soit à la volée ou dans des lignes écartées d’au moins 20 cm, avec une densité de semis de 2–5 g/m2. On pratique couramment le semis direct au Nigeria, en Ouganda et dans l’ouest du Kenya. Les plantes sont arrachées après 3–5 semaines. Le principal avantage en est le coût de la main d’œuvre moins élevé. Cependant, cette méthode nécessite davantage de graines, la concurrence des mauvaises herbes est plus grande et le rendement beaucoup plus faible. Lors de la récolte, on laisse quelques plantes vigoureuses pour la production de semences. Pour une production de semences destinée à la vente, on recommande de garder une distance de 200 m d’avec les autres parcelles d’Amaranthus cruentus, et les formes adventices d’Amaranthus cruentus ou d’Amaranthus hybridus doivent être éliminées afin d’éviter l’hybridation ou les mélanges.
Les amarantes à grains sont semées directement et éclaircies en vue d’avoir moins de 10 plantes/m2
.

Maladies et ravageurs :

 

La principale maladie est la pourriture de la tige due au champignon Choanephora cucurbitarum. Elle est favorisée par des conditions humides, un sol pauvre et de fortes doses d’azote. La pulvérisation de fongicides tels que le manèbe ou le carbatène réduit les pertes, mais elle est rarement pratiquée. La fonte des semis causée par Pythium aphanidermatum et Rhizoctonia peut causer de sérieux dégâts dans les semis. On peut prévenir ceci par un bon drainage. Une densité de semis trop forte doit être évitée. Pythium attaque également des plantes plus matures. Les fongicides tels que les dithiocarbamates ont une certaine efficacité. La sensibilité à Choanephora et à Pythium est très variable chez les cultivars locaux. La rouille blanche provoquée par Albugo candida semble poser peu de problèmes. La maladie des taches foliaires due à Alternaria a été signalée en Tanzanie. Aucune maladie virale n’a été signalée.
Les insectes représentent un sérieux problème pour les producteurs d’amarante. Des chenilles (Spodoptera litura, Helicoverpa armigera, Hymenia recurvalis) et parfois des sauterelles causent le plus de dégâts. Les larves du foreur des tiges Lixus truncatulus peuvent causer de gros dégâts, parfois dès la pépinière. La base de la plante contenant les nymphes gonfle et la croissance de la plante est fortement retardée. De nombreux autres insectes tels que des pucerons, des mineuses, des punaises, des courtilières, ainsi que des acariens, attaquent également l’amarante mais ne provoquent en général que des dégâts mineurs. De nombreux producteurs commerciaux pulvérisent désormais régulièrement des insecticides, jusqu’à deux fois par semaine, au lieu d’utiliser la méthode traditionnelle de lutte qui consiste à étaler des cendres pour repousser les insectes. Afin d’éviter des résidus nuisibles, l’utilisation de produits chimiques moins toxiques est fortement recommandée. Les insecticides biologiques à base de Bacillus thuringiensis (Bt) sont assez efficaces sur les chenilles. L’amarante n’est pratiquement pas sensible aux dégâts causés par les nématodes. Les larves qui pénètrent la plante ne se développent pas. De plus, la récolte par arrachage enlève les larves de Meloidogyne qui ont pénétré dans les racines, laissant un sol plus favorable à une culture suivante de laitue, de gombo, de morelles africaines (espèces de Solanum), de Corchorus ou d’autres légumes sensibles aux nématodes à galles.

Récolte :

 

La période optimale de récolte est atteinte lorsque la surface totale des feuilles représente 7 fois la surface du sol (LAI = 7). Dans la pratique, la récolte est effectuée à un stade plus précoce afin d’obtenir un produit plus tendre. La plupart des producteurs commerciaux d’amarante récoltent la culture entière en l’arrachant 20–30 jours après le repiquage. Certains producteurs récoltent en effectuant une coupe au ras du sol. Si l’on pratique un espacement large, la récolte s’effectue par coupes répétées, la première coupe ayant lieu environ un mois après le repiquage, puis toutes les 2–3 semaines pendant une période de un à deux mois. La coupe doit être effectuée à une hauteur qui permet de garder au moins 2 feuilles avec bourgeons pour la repousse. La hauteur de la première coupe est normalement de 10–15 cm. Une coupe courte retarde la montée à graine. On peut effectuer jusqu’à 10 coupes à des cadences de 2 semaines. Si la culture a été semée directement au champ, la récolte peut être effectuée en une fois par arrachage ou par coupe au ras du sol 3–4 semaines après le semis. Certains producteurs obtiennent une seconde récolte 3 semaines plus tard grâce à la repousse des plantes les plus petites.
Lorsqu’on les cultive à petite échelle, les amarantes à grains sont récoltées en coupant les sommités tôt le matin pour éviter la chute des graines.

 

 

Les bons producteurs obtiennent 2–2,5 kg/m2 (maximum 3,0 kg/m2) pour une culture arrachée (16% de teneur en matière sèche, 35–50% de portion comestible, représentant toutes les feuilles et jeunes tiges). La première coupe d’une culture de repousse donne 1,0–1,5 kg/m2 (70–80% de partie comestible), la suivante 0,5–1,0 kg/m2. Une culture d’amarante en continu peut donner jusqu’à 30 kg/m2 de produit commercial par an. Avec une utilisation de la terre de 70%, on peut obtenir un rendement annuel de 210 t/ha de produit commercial. Le rendement en graines de l’amarante-légume atteint 2 t/ha, celui de l’amarante à grains 5 t/ha. On a noté des rendements en fourrage de 30 t/ha (avec une teneur en matière sèche de 18% ) en 8 semaines, ce qui représente un rendement de 1,6 t/ha de protéine foliaire pure d’excellente qualité.

 

Traitement après récolte :




 

Les plantes récoltées sont mises en bottes, les racines sont lavées et le produit est emballé pour le transport au marché. Sur les marchés et dans les magasins, on les asperge d’eau afin de maintenir une apparence de fraîcheur. Lorsqu’on l’arrache, ce légume peut être maintenu à l’état frais pendant quelques jours en le plongeant dans une bassine avec les racines dans l’eau. Il est vendu en bottes ou au poids. Le produit récolté peut être séché au soleil en vue de la préparation de poudre de feuille. Les inflorescences sèches récoltées pour les graines sont battues en les mettant dans de grands sacs de jute que l’on bat avec des bâtons. La plus grande partie de la paille est enlevée dans un premier temps, puis la balle est éliminée par vannage.



 
 
 


ANACARDIER
 
L'anacardier (Anacardium occidentale) est un petit arbre de la famille des Anacardiaceae.
Originaire d'Amérique du Sud, c'est un arbre à la cime évasée ne dépassant pas 12 m de haut. Les feuilles simples sont persistantes, alternes, ovales et coriaces. Les fleurs blanches teintées de rose, parfumées, sont réunies en inflorescences terminales.
Les fruits ont une coque âcre et toxique qui abrite une amande blanche, comestible, la noix de cajou. Ils se forment sous un pédoncule gonflé, charnu et juteux nommé « pomme de cajou ».
Il est aujourd'hui largement cultivé en Afrique, aux Antilles, dans le Nord-est brésilien, en Asie du Sud Est et en Inde. La noix de cajou est la principale exportation de la Guinée-Bissau.

anacardier                   anacardier 2         anacardier 4                       anacardier 3

 


ADENANTHERA PAVONIMA

Autres noms : Santal Rouge
 
Utilisations :
L'arbre de santal rouge (Adenanthera pavonina) a été planté dans le Suriname comme plante ornementale.
Les graines de couleur rouge vif produits par cet arbre sont connues comme "Jumbie" perles.
Ces graines sont utilisées pour confectionner des colliers et comme arbre d'ornements.
Bien que les graines crues soient toxiques, à la cuisson, elles deviennent comestibles.
Les graines sont torréfiées, décortiquées et ensuite mangé avec du riz à Java, en Indonésie.
Type de terre:
Une terre riche en minéraux, à PH de préférence acide (terre de bruyere de préférence ou tourbe).
Bien drainer le fond du pot avec des graviers ou autres petits cailloux.
L’humidité : L'Adenanthera a besoin d'eau quand la terre est sèche. Ne jamais sur-arroser votre plant de santal rouge!
La lumière : La plante doit être exposée pleins soleil.
En ce qui concerne les lumières artificiel, préférer des néons, HPS ou MH

 
La température :
L'Adenanthera pavonina pousse très bien lorsque la température varie de 15 à 25°c.
Attention la plante est gélive!


Le semis :
Il est impératif que les graines d'Adenanthera pavonina soient scarifièes (entailler la coque de la graines ) pour avoir une germination élevé. Vous pouvez aussi tremper vos graines dans l'eau chaude pour accélérer la germination. Ensuite, planter vos plantules dans une terre légère et bien drainer sans trop arroser.

L'anacardier (Anacardium occidentale) est un petit arbre de la famille des Anacardiaceae.
Originaire d'Amérique du Sud, c'est un arbre à la cime évasée ne dépassant pas 12 m de haut. Les feuilles simples sont persistantes, alternes, ovales et coriaces. Les fleurs blanches teintées de rose, parfumées, sont réunies en inflorescences terminales.
Les fruits ont une coque âcre et toxique qui abrite une amande blanche, comestible, la noix de cajou. Ils se forment sous un pédoncule gonflé, charnu et juteux nommé « pomme de cajou ».
Il est aujourd'hui largement cultivé en Afrique, aux Antilles, dans le Nordestebrésilien, en Asie du Sud Est et en Inde. La noix de cajou est la principale exportation de la Guinée-Bissau.

 
 

     


  • Toucoco dit :
    9 2018

    Ma recherche porte sur l'huile de badamier dont je souhaite avoir un bref aperçu




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